Ecole : La semaine de 4 jours 1/2

Nous avons demandé à l’académie de pouvoir bénéficier de la possibilité de reporter la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014. Ce choix longuement débattu en conseil d’école avec enseignants et parents d’élèves, en conseil municipal, et en communauté de communes où était convié également le centre social, nous semble le plus raisonnable.

Ce choix nous a été dicté par des impératifs de temps et de moyens à mettre en œuvre que nous vous expliquerons ci-après, et non pas pour des considérations sur le bien-fondé de la réforme. Dans l’ensemble de nos assemblées, les plus enthousiastes pensent que c’est une vraie avancée, quant aux plus dubitatifs ils considèrent tout au plus que cela ne pas nuire aux enfants.

Le texte sur la réforme des rythmes scolaires prévoit que les municipalités devront informer mi-avril les parents d’élèves sur le choix de mettre en œuvre la réforme en 2013 ou 2014. En outre, ceux qui auront choisi septembre 2013 devront également informer les parents dès le mois de mai sur l’organisation mise en place pour la rentrée. Or, nous ne nous sentons pas en mesure de répondre à ce changement d’une façon satisfaisante et constructive dans des délais aussi courts.

En effet, cette réforme aura plusieurs incidences sur le fonctionnement de nos écoles et nous aurons à résoudre plusieurs problèmes d’ordre logistique en plus des conséquences financières que cela engendrera sur nos budgets communaux.

Nous aurons à résoudre la gestion de la sortie de classe du mercredi. Garderie ou pas, restauration ou non entraînant nécessairement une refonte des emplois du temps du personnel ; redirection des enfants vers le centre aéré « Effervescentre ».

Toujours dans ce cadre de l’organisation du temps périscolaire, outre la nécessité de construire un projet éducatif territorial, nous devons aussi recruter quatre personnes qualifiées dans l’encadrement et l’animation auprès de jeunes enfants à raison de trois heures semaines pour chacune. Or, dans l’état actuel de nos connaissances nous ne disposons pas sur notre territoire de cette ressource, et nous essayerons grâce au centre social de mutualiser ce personnel sur plusieurs communes.

Au vu de l’ampleur de la tâche pour nos communes de taille modeste et donc sans services de gestion des ressources humaines, mais néanmoins désireuses de bien faire, il nous semble impératif d’utiliser le printemps pour mettre en place des concertations avec les différents acteurs de la mise en œuvre de cette réforme : enseignants, personnels, centres sociaux mais aussi les responsables des parents d’élèves sur lesquels nous comptons nous appuyer pour pouvoir anticiper ces changements de rythme et de mode de vie, ainsi que connaître leurs aspirations en terme d’activités, souhaitant qu’ils puissent être force de propositions dans la construction d’un projet commun.

Pour tout savoir sur la réforme : Site de l’éducation nationale

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